Transplantologie
Qu’est-ce que c’est la transplantologie ?

La transplantologie est une division de la médecine qui étudie les questions relatives à la greffe d’organes, ainsi que les perspectives de création d’organes artificiels.

Qu’est-ce qu’il faut savoir sur la transplantologie ?

Les termes de base :

  • Donneur : C’est l’organisme duquel les organes ou les tissus sont prélevés pour la greffe.
  • Receveur : C’est l’organisme auquel les organes ou les tissus sont greffés.
  • Transplantation des organes et des tissus (du latin transplantare, qui veut dire transplanter) : C’est l’opération qui comprend la greffe et le remplacement des organes ou tissus manquants ou irrémédiablement endommagés par un processus pathologique (exemple : les reins, le cœur, le poumon, la moelle osseuse, les cellules souches hématopoïétiques, les cheveux, etc.) par des tissus ou organes prélevés sur un autre organisme.
Que sont les types de greffe ?

On distingue les types de transplantation suivants :

  • L’autogreffe, ou la greffe autologue : C’est la greffe de l’organe d’un organisme vers le même organisme (le donneur et le receveur sont la même personne). Par exemple, dans les cas des brulures graves, la peau intacte d’une personne est greffée sur les zones brulées. Ou bien, après de fortes doses de chimiothérapie pour traiter la leucémie, le lymphome ou les tumeurs malignes, on procède à une autogreffe de moelle osseuse ou de cellules souches hématopoïétiques.
  • L’isogreffe, ou la greffe isogénique : Lorsque le donneur et le receveur sont des jumeaux identiques qui sont génétiquement et immunologiquement totalement compatibles. Comme les jumeaux identiques sont peu nombreux, les opérations de ce genre sont rares. De plus les jumeaux souffrent souvent de maladies chroniques similaires.
  • L’allogreffe : Le donneur et le receveur sont des organismes humains qui sont génétiquement et immunologiquement non-identiques. C’est le cas le plus fréquent de greffe. Il est possible de prélever un organe sur un membre de la famille du receveur, tout comme sur un autre individu.
  • La xénogreffe, ou la xénotransplantation : Cela implique la greffe d’un organe ou d’un tissu provenant d’un organisme qui appartient à une autre espèce biologique (par exemple, d’un animal à un humain). L’emploi de cette méthode est extrêmement limité (l’usage de xéno-peau - la peau du porc, la culture cellulaire des cellules β du pancréas du porc).
Quels sont les cas médicaux nécessitant une greffe ?

Une greffe est nécessaire quand un organe ou une partie du corps perd sa capacité d’exercer ces fonctions. Cela peut être causé par une anomalie congénitale, une maladie, un grave traumatisme ou une intoxication (la greffe du foie). Les personnes blessées lors d’un incendie sont soignées en recevant le plus souvent une partie de leur peau restée intacte.

Que sont les exigences médicales pour effectuer une greffe par un donneur vivant ?

La santé du donneur et du receveur

  • L’un des organes se trouvant par paires, une partie d’un organe ou un tissu peuvent être prélevés sur un donneur vivant puisque la greffe de ceux-ci ne provoquera pas des troubles irréversibles de santé. D’ailleurs, les organes qui seront greffés doivent être intacts, sain et physiquement bien performants.
  • La condition du receveur doit être stable avant l’opération.

La compatibilité du donneur et du receveur

Avant l’opération, les données sur le système immunitaire le donneur et le receveur sont étudiés et comparés attentivement afin d’établir une compatibilité pour prévenir une réaction de rejet ou d’autres complications possibles.

Actuellement, la sélection du donneur est effectuée en prenant en considération deux systèmes d’antigènes principaux :

  • La compatibilité en fonction du système ABO (les antigènes érythrocytes) lors de la greffe d’organes, une harmonie optimale entre les groupes sanguins du donneur et du receveur en fonction du système ABO est importante. L’incompatibilité en termes de système ABO est également acceptable.
  • La compatibilité en fonction du système HLA (les antigènes des leucocytes humains, connus également comme les antigènes d’histocompatibilité) la compatibilité des antigènes HLA est considérée déterminant lors de la sélection d’un donneur.
Que signifie « la réaction de rejet » ?

Le rejet est une réaction inflammatoire contre un organe greffé, qui est provoquée par une réponse spécifique de part du système immunitaire du receveur contre les antigènes de transplantation du donneur.

Malgré les mesures prises pour sélectionner le donneur génétiquement le plus compatible pour chaque receveur, il n’est pas possible de trouver un génotype complètement identique ; cela veut dire que les receveurs peuvent subir une réaction de rejet après l’opération. Lors de l’opération de l’autogreffe - le cas où le donneur et le receveur sont la même personne - la réaction du rejet se manifeste rarement. Plus le donneur et le receveur sont compatibles, moins fréquent est le rejet.

Comment prévenir les réactions du rejet ?

Immunosuppression

Afin de prévenir le rejet des organes après l’opération de greffe, une immunosuppression pharmacologique/médicale est effectuée sur le receveur de manière à réduire l’efficacité de son système immunitaire. Dans les cas simples, des doses relativement faibles d’agents immunosuppresseurs sont administrées en fonction d’un programme spécifique. Dans les cas d’une réaction de rejet de la greffe, le dosage des agents immunosuppresseurs est considérablement augmenté et accompagné d’une combinaison modifiée.

Les patients devront garder à l’esprit que l’immunosuppression entraine une augmentation significative du risque de complications infectieuses postopératoires.

Les réactions naturelles du rejet, qui se produisent dans corps humain suivant la greffe, sont supprimées par les médicaments. Le patient qui a reçu l’organe restera sous la surveillance du médecin pour le reste de sa vie.

Que sont les organes et les tissus transplantables ?

En théorie, il est possible de greffer tous les organes. Mais dans la pratique, les possibilités sont limitées. Actuellement, seulement certains types d’organes sont transplantables et permettent l’opération :

  • La greffe de rein
  • La greffe du foie
  • La greffe de cœur
  • La greffe de pancréas
  • La greffe de moelle osseuse
  • La greffe de peau
  • La greffe pulmonaire

A l’heure actuelle, seuls les greffes du foie, des reins, du cœur, des poumons, et du pancréas, ainsi que de tissu des glandes endocrines, de cultures cellulaires, et de la moelle osseuse peuvent être effectuées avec un donneur vivant.

Les reins sont les organes couplés les plus importants dans le système urinaire humain. Ils participent à la formation de l’urine.

Qu’est-ce le foie et quelles sont ses fonctions vitales ?

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